Le 24 décembre 1987, la romancière Micheline Duff lit une lettre ouverte dans La Presse et décide d’y répondre. Un prisonnier chercher une correspondante pour égayer ses jours sombres. Innocemment et remplie des meilleures intentions du monde, elle entre dans la vie de Jean-Pierre Lizotte, le poète de la prison de Bordeaux.
Derrière le sans-abri, elle découvre l’être scolarisé et sensible, l’enfant qui n’a pas su grandir et, aussi, le détraqué. Elle aurait tant voulu qu’il ait droit au soleil, aux joies simples de la famille, aux mille plaisirs normaux de la vie. Pendant plus de dix ans, elle l’aimera comme une mère aime son fils délinquant et malheureux.
Le 16 octobre 1999, on l’avisera par téléphone de la mort de son protégé, battu quelques semaines auparavant par un policier et le portier d’un bar de Montréal…
Mon grand, éd. JCL. 2003 Une histoire authentique, rédigée avec l’encre de mon cœur, véridique d’un couvert à l’autre… Jean-Pierre Lizotte m’appelait réellement « maman »! J’ai attendu que la poussière retombe de toute cette affaire hautement médiatisée avant d’écrire ce livre en trois mois, jour et nuit. J’aurais voulu en faire un roman mais cette histoire me concerne trop directement, j’ai préféré la présenter comme un témoignage.
Bonne lecture!